Sous la vaste rond translucide du dôme martien, les jours s’écoulaient avec une lenteur oppressante. Alia ressentait le poids idéal des projections silencieuses sur les parois. Elles étaient dès maintenant permanentes, lentement mouvantes, comme une vapeur dense qui refusait de s'éclipser. Ces images, nées des regrets cachés et non formul
Le sommet de l’enclume devenait pour Tanei un sanctuaire. Chaque clarté, à l’heure juste où les ombrages des arbres dessinaient un champ idéal sur la diamant numéro 1, il activait le vieux téléphone satellite. La connexion restait fragile, de temps en temps étouffée par l’humidité ou les cris des singes au loin, mais la voix de phil
Pierre observa bien la cantine détachée censées lui, cherchant un marque qui pourrait dire son idée extrême. Chaque objet semblait imprégné d’un passé qu’il ne pouvait retracer. Pourtant, une chose étrange se produisit lorsqu’il examina de plus autour les gravures sur certains produits. Les prénoms, les ages, semblaient légèrement
Adrien s’approcha légèrement du phare, ses pas résonnant sur la roche humide de l’île poursuite par les vents. La composition, massive et intacte, semblait soulever les siècles. Pourtant, elle ne figurait sur aucune carte maritime. Aucun marin, nul registre de guidage ne mentionnait son être. Et néanmoins, n'importe quel nuit, sa naissan
Le psyché d’ivoire trônait au milieu de la pièce, intact nonobstant l’humidité et le passage du lendemain. Raphaël s’en approcha mollement, suivant sa surface lisse qui semblait absorber la lumière et surtout pas la cogiter. Aucun compétence ne lui revenait, tels que si cet objet ne se contentait pas de faire passer la réalité, mais